Pas de pesticides, pas de sucre ni de levures ajoutés, très peu de soufre. S’il n’y a pas de définition officielle pour le vin naturel, on peut le définir comme une version plus poussée des vins biologiques. En effet, la viticulture biologique ne réglemente que le travail dans la vigne: elle interdit l’utilisation de produits chimiques de synthèse et limite le recours à certains produits chimiques naturels, dont les sulfites (le soufre).
Le concept de vin naturel étend ces contraintes au travail de vinification dans le chai, et limite plus drastiquement, voire interdit, le recours aux sulfites, bien qu’il s’agisse d’un produit chimique naturel.
L’objectif des vignerons produisant des vins naturels est de coller au plus près du terroir tel que la nature l’a concu.
Le problème est que l’ajout de sulfites est souvent nécessaire pour stabiliser le vin. Sans sulfites, la fermentation risque de reprendre dans la bouteille. Il faut donc la conserver à température faible pour minimiser ce risque.
Les sulfites jouant le rôle d’anti-oxydant, produire un vin naturel nécessite également pour le vigneron de prendre d’infinies précautions lors de la vinification afin d’éviter les contacts entre le vin et l’air. Au risque de s’oxyder… et de finir en vinaigre. Ce qui explique également que les vins naturels ne se conservent généralement pas.
A noter que les vins rouges contiennent naturellement des sulfites en faibles quantités, contenues dans la peau des raisins.
Liens utiles :
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